Reg'Arts - Projet COSMHIC - Photo 2Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble
Les nuages moléculaires sont des amas d’hydrogène et d’hélium à partir desquels naissent les étoiles. Au sein de ces nuages, des surdensités qu’on appelle « cœurs denses » vont s’effondrer sur elles-mêmes pour former des étoiles. Autour des cœurs, on observe de grands mouvements d’accrétion qui viennent nourrir les cœurs, comme des rivières alimentant un lac.
L’objectif du projet COSMHIC est de comprendre comment ces processus dynamiques influencent la formation des étoiles à l’échelle des nuages moléculaires et voir si l’on peut prédire le nombre et la masse des étoiles qu’un nuage formera. Cette étude est faite sur la base d’observations et de modèles numériques. Ces derniers permettent de simuler l’évolution temporelle des nuages moléculaires observés.
Zoom sur le regard artistique
Pour récolter les données et comprendre la formation des étoiles massives, ils disposent également d’outils d’observation puissants, tels que des interféromètres. Il s’agit d’un dispositif composé de nombreuses antennes pour observer différents objets astronomiques. Plus il y a d’antennes, plus les points de vue sont variés et permettent d’obtenir des résolutions diverses pour observer des objets 30 fois plus petits, où situés 30 fois plus loin. Le plus grand interféromètre du monde est situé au Chili et fait 12 km, le plus long d’Europe est dans le Dévoluy et fait un peu moins d’1 km de long.
C’est en travaillant sur toutes ces nombreuses données que les chercheurs peuvent, en quelque sorte, traverser l’Univers et étudier certains endroits cosmiques, comme la nébuleuse de la Tarentule.
Projet COSMHIC - Photo 1 |
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Projet COSMHIC - Photo 3 |