Danièle CentanniPhysicochimiste
Danièle Centanni est technicienne CNRS au Laboratoire interdisciplinaire de physique (LIPhy - CNRS / UGA). Elle est spécialisée dans le domaine de la microélectronique, de la chimie et de la physique et elle est responsable technique d’une salle blanche.
Enfant, Danièle Centanni mélange différentes substances de l’armoire à pharmacie familiale telles que de la lessive avec du colorant bleu iodé. C’est peut-être de là que lui est venu son goût pour les expériences chimiques. Passionnée depuis toute petite de sciences et de découvertes techniques, elle s’oriente au début vers des études de chimie. Puis elle vit une immersion inattendue dans le milieu de la microélectronique en tant qu’opératrice de production en salle blanche. Cela lui plaît et elle décide de compléter sa formation par un DUT mesures physiques suivi par des expériences dans différentes entreprises de la région grenobloise (Schneider, Atmel, Sofradir, CEA).
Danièle Centanni intègre le LIPhy en 2006 suite à un concours externe du CNRS pour s’occuper d’un service comportant une salle blanche en cours de création. Ses capacités et ses différentes expériences antérieures l’amènent à prendre en charge cette nouvelle plateforme, pour la démarrer et la développer. Cette salle blanche est dédiée à la fabrication de circuits microfluidiques. Danièle Centanni s’occupe de toute la gestion, l’entretien et la maintenance de cette salle, des achats de consommables, de masques et de petits matériels. Elle forme tous les utilisateurs qui veulent avoir accès à cette salle et à la microfabrication de circuits utilisés par les chercheurs ou étudiants stagiaires, thésards et postdocs du domaine des fluides complexes. Elle fait aussi des circuits à la demande.
« En tant que technicienne scientifique, j’aime mon métier. En 1992, j’ai participé à la première Fête de la science en animant des ateliers de chimie pour enfants. Au LIPhy, en 2015 j’ai de nouveau participé à la Fête de la science en créant un démonstrateur avec des canaux ayant la forme du logo du CNRS. J’ai à cœur de lutter contre les stéréotypes de genre et de discrimination contre les femmes et j’ai envie de donner plus de visibilité aux femmes qui œuvrent chaque jour dans la recherche et la technologie ».