Reg'Arts - Projet Ad-Cadh - Photo 3Institut de biologie structurale
Pour pénétrer dans une cellule, un virus doit s’attacher à une protéine de celle-ci, qui lui sert de récepteur. Les scientifiques cherchent à comprendre quelle partie du virus se fixe sur nos cellules. En identifiant cette zone et en comprenant sa structure, il leur est possible de développer des molécules antivirales avec la même structure et venant se loger dans cette zone, pour empêcher la fixation du virus sur nos cellules.
Grâce aux recherches, les scientifiques ont découvert que c’est la protéine appelée protéine « fibre » qui interagit avec nos cellules. Cette dernière est constituée de nombreuses petites briques d’acides aminés que les scientifiques peuvent étudier en les échangeant ou les supprimant et qui, au final, leur permettra de dessiner des molécules antivirales qui occuperont cette place critique pour le virus et empêchera la liaison avec nos cellules. C’est cette zone particulière qui est étudiée pour créer des antiviraux et bloquer l’interaction. Le projet Ad-Cadh a également permis d’identifier la protéine sur nos cellules, qui sert de récepteur pour les adénovirus, c’est la « desmogléine 2 ». Les scientifiques ont déterminé comment cette liaison entre la protéine fibre du virus et la desmogléine 2 a lieu, c’est-à-dire quels atomes sont en interaction pour que le virus puisse s’accrocher. Cela permet maintenant de développer des molécules antagonistes qui ont la même structure et qui vont pouvoir se fixer sur le virus et l’empêcher de se lier à nos cellules.
Zoom sur le regard artistique
Les scientifiques ont passé du temps à comprendre la structure de cette protéine et cherchent aujourd’hui la molécule qui pourrait correspondre, dans un amas infini de molécules.
Projet Ad-Cadh - Photo 1 |
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Projet Ad-Cadh - Photo 2 |