Reg'Arts - Projet TOXONUC - Photo 3Institut pour l’Avancée des Biosciences
Toxoplasma gondii est un microbe adapté à tous les écosystèmes de la planète qui parasite la quasi-totalité des espèces à sang chaud, après ingestion, et colonise l’intestin puis tous les tissus. Une fois installé dans les tissus profonds, il provoque peu de dégâts et profite de son hôte afin de continuer à se développer lentement sous forme de kystes dans les tissus. Ainsi, il est possible de le porter toute sa vie, en particulier dans notre cerveau, sans le savoir.
Les scientifiques du projet TOXONUC cherchent à comprendre comment ce parasite, en forme de croissant et qui possède un pôle apical marqué, se déforme pour pénétrer à l’intérieur de nos cellules et naviguer dans nos tissus à la recherche de cellules cibles.
Zoom sur le regard artistique
Pour rentrer dans une cellule sans y faire de dommages, le parasite possède une stratégie à toute épreuve. Il injecte une sorte de porte dans la membrane de la cellule sur laquelle il s’appuie pour se propulser en forçant la membrane à former un bourgeon autour de lui. Une fois à l’intérieur, il referme la porte derrière lui à l’aide d’un mouvement de rotation rapide « ou twist ». Cette porte s’insère n’importe où dans la membrane et se déploie grâce à son élasticité. Le parasite n’a plus qu’à se squeezer à son tour pour passer la porte. Il joue de son élasticité et de sa souplesse pour se propulser en quelques secondes quasi incognito dans la cellule dont il aura besoin pour survivre.
Projet TOXONUC - Photo 1 |
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Projet TOXONUC - Photo 2 |