Innovation

Aux côtés de l’univers académique (enseignement supérieur et recherche publique), les industriels sont des partenaires essentiels du CNRS. Cette coopération s’incarne, notamment, dans des projets de recherche communs, des brevets, des structures de recherche publiques-privées y compris à l’international et la création de startups. Autant de réalisations concrètes qui font du CNRS un acteur majeur de l’écosystème français de l’innovation.

Dispositifs et écosystème

La circonscription Alpes du CNRS bénéficie d’un écosystème fertile dans les transferts de technologie vers le public et les entreprises grâce à la mise en place de nombreux dispositifs et réseaux sur son territoire.

Les instituts Carnots

Les instituts et tremplins Carnots sont des labels d’excellence attribués par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ils reconnaissent la recherche partenariale publique-privée et contribuent au ressourcement scientifique par un financement de la recherche fondamentale. A l'échelle nationale, près de 170 laboratoires du CNRS sont impliqués dans 27 des 34 instituts Carnot.


Le CNRS Alpes est impliqué dans quatre d'entre eux :

  • 1Unités du CNRS Alpes impliquées dans Energies du futur : GAEL, G2Elab, G-Scop, Institut Néel, LEGI, LEPMI, LMGP, LOCIE, LPSC, SIMaP
  • 2Unités du CNRS Alpes impliquées dans LSI :  GIPSA-Lab, G-Scop, Institut Fourier, LIG, LJK, TIMA, TIMC, Verimag
  • 3Unités du CNRS Alpes impliquées dans PolyNat :  Cermav, DCM, DPM, LGP2, LRP, 3SR
  • 4Unités du CNRS Alpes impliquées dans Cognition : GIPSA-Lab, LPNC, LIG

Les pôles de compétitivité

Sous l'impulsion de l'État, les entreprises et le CNRS ont créé dans les années 2000 des pôles de compétitivité. L'objectif est de permettre la rencontre entre chercheurs et entreprises pour aboutir à la création de projets communs. Ils permettent à ces deux mondes de se rencontrer et de monter des projets communs. Ces pôles sont chacun dédiés à une filière.

Sur le territoire alpin, le CNRS est membre des pôles de compétitivité MinalogicTenerrdisAxeleraLyonbiopôleCIMES.

Linksium et le réseau des sociétés d’accélération du transfert de technologies

Une société d’accélération du transfert de technologies (SATT) est une filiale créée par un ou plusieurs établissements (universités et organismes de recherche), chargée de détecter et d'évaluer les inventions issues de laboratoires de la recherche publique pour les accompagner jusqu'à leur transfert vers des entreprises. Les SATT accompagnent les projets en maturation et l'incubation de startups.

La SATT de Grenoble Alpes, Linksium, est le guichet unique de valorisation pour le CNRS, Grenoble INP, les universités Grenoble Alpes et Savoie Mont-Blanc, le CEA et l'Inria.

Les instituts de recherche technologique (IRT)

Les instituts de recherche technologique (IRT) rassemblent les compétences de l’industrie et de la recherche publique dans une logique de co-investissement public-privé et de collaboration étroite des acteurs d'un secteur.

Basé à Grenoble, l'IRT NanoElec est porté par le CEA, en partenariat avec les acteurs académiques dont le CNRS et les entreprises telles que ST-microelectronics, Soitec, etc.

Autres structures en région

Technopôles

  • Inovallée est un parc technologique installé sur les territoires des communes de Meylan et de Montbonnot-Saint-Martin près de Grenoble, et axé principalement dans le domaine des technologies de l'information et de la communication.
  • Savoie Technolac est le pôle d’excellence énergies et réseaux, référent national de la filière énergies-bâtiment et le plus gros incubateur incubateur en Rhône-Alpes. Il rassemble 230 entreprises innovantes, 21 centres de recherche et d’enseignement supérieur, dont le CEA/INES (Institut National de l’Énergie Solaire), le CNRS, l’Université de Savoie (5 000 étudiants sur le site).

 

Le Cancéropôle Lyon Auvergne-Rhône-Alpes (CLARA) est une initiative lancée et financée par les pouvoirs publics (Institut National du Cancer, Collectivités territoriales et le Fonds Européen de Développement Régional) pour soutenir la recherche régionale sur le cancer. Il s’inscrit dans le cadre des Plans Cancers nationaux.

 

Trouver un expert CNRS

Entreprises, services de l'Etat et collectivités territoriales, le CNRS vous aide gratuitement à identifier un expert ou une experte dans un des 1100 laboratoires du CNRS et de ses partenaires, grâce à son nouveau service d'aide à la mise en relation.

En savoir plus

La recherche à l’interface du monde socio-économique

La délégation régionale du CNRS accompagne les équipes de recherche de la circonscription Alpes dans leur transfert technologique vers les entreprises et le monde socio-économique grâce à la mise en place de dispositifs comme les contrats de recherche avec l'industrie, la création de laboratoires communs de recherche ou encore les programmes de pré-maturation et de créations de startups.

Pour en savoir +

Chiffres clés et success stories

L'innovation au CNRS Alpes en quelques chiffres

450 brevets prioritaires

sur ces 10 dernières années

25 laboratoires communs

avec des entreprises

+ de 100 déclarations d'inventions

par an

4000 contrats de financement signés

industriels et/ou européens, sur ces 10 dernières années

70 startups

créées et impliquant des travaux issus d'unités CNRS, ces 10 dernières années

90 licences signées

sur ces 10 dernières années

Quelques exemples d'innovations au CNRS Alpes

ZOOM sur...

Dans le cadre de la participation du CNRS au Tech&Fest en février 2024, un montage vidéo présentant quelques innovations du CNRS Alpes et le programme de la journée a été réalisé. Ainsi, sur le stand du CNRS, ce teaser a permis au public de découvrir, entre autres, des start-up issues de laboratoires du CNRS : Grapheal / Institut Néel ; ROSI / SIMAP ; Funcell / CERMAV mais aussi les implications du CNRS dans les technologies du quantique ou encore dans la filière de l'hydrogène.

Découvrez au travers de cette vidéos, la présentation de la délégation, des films sur des innovations issues de la région et les interventions durant l'événement.

Revoir les interventions sur scène

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Médaille de l’innovation du CNRS : 5 lauréats Alpes

Avec la médaille de l’innovation, créée en 2011, le CNRS honore des recherches scientifiques exceptionnelles à l’origine d’une innovation marquante sur le plan technologique, thérapeutique ou social.

Nora Dempsey, physicienne à l'Institut Néel

Nora Dempsey
Médaille de l'innovation 2021

 


Nora Dempsey, chercheuse CNRS à l'Institut Néel, est l'une des quatre récipiendaires de la médaille de l'innovation 2021. En tant que spécialiste des matériaux, elle a acquis une renommée internationale pour ses travaux sur les micro-aimants haute performance, dont les applications couvrent les domaines de l’énergie et de la biologie.
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Orphée Cugat, chercheur en génie électrique au G2Elab

Jean-Pierre Nozières, cofondateur du laboratoire Spintec

Orphée Cugat
Médaille de l'innovation 2019
JP. Nozières
Médaille de l’innovation 2017
Orphée Cugat est l'un des quatre lauréats de la médaille de l'innovation 2019. Chercheur au Laboratoire de génie électrique de Grenoble (G2Elab), il explore le magnétisme dans les milli- et microsystèmes avec ses collègues Jérôme Delamare et Gilbert Reyne. Leurs travaux accompagnent depuis 25 ans la miniaturisation croissante des technologies.
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Jean-Pierre Nozières est l'un des quatre lauréats de la médaille de l'innovation 2017. Incarnant la synthèse entre recherche fondamentale et application immédiate, ce virtuose de la spintronique est aujourd’hui un entrepreneur accompli. Ce physicien de formation est le fondateur du laboratoire Spintec et de quatre startups.
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Philippe Cinquin, chercheur en informatique médicale à TIMC

Alain Benoît, physicien à l'Institut Néel

P. Cinquin
Médaille de l'innovation 2013
A. Benoit
Médaille de l’innovation 2012
Philippe Cinquin est l'un des trois lauréats de la médaille de l'innovation 2013. Ce professeur et praticien hospitalier est l'un pionnier de la recherche sur les gestes médico-chirurgicaux assistés par ordinateur, qu'il a initiée à Grenoble en 1984, avec la contribution déterminante de ses collègues Jocelyne Troccaz et Stéphane Lavallée. 
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Alain Benoît est l'un des trois lauréats de la médaille de l'innovation 2012. Spécialiste de la physique des solides à très basses températures, il a mis au point des procédés technologiques qui permettent de refroidir les instruments de détection utilisés dans les missions spatiales afin d’en augmenter leurs performances.
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